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les repas étaient pris en commun en fonction du grade :
• le commandant
et l'officier en second dans le carré du commandant, un matelot assurant
le service (Jean TRAPANI et Yves BOURDIN en 1962/1963),
• les 6 à
8 officiers mariniers dans leur poste, un matelot assurant le service,
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les 12 à 16 matelots et quartiers maitres chefs dans le poste des équipages,
sur deux tables, l'une pouvant accueillir environ 10 à 12 personnes, l'autre
6 personnes, les 2 à 4 quartiers maitres chefs prenaient parfois leurs
repas dans le local barre situé sous le poste des équipages (aménagé
avec l'autorisation du commandant) et prévue pour environ 4 personnes,
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la qualité des repas servis était très bonne, pendant une
période le cuisinier avait travaillé dans le grand restaurant "Le
Colysée" sur les Champs-Élysées à Paris,
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comme boisson de l'eau et du vin à volonté, mais vraiment du gros
rouge qui tache, en effet versé sur la peinture il laissait une trace plus
claire,
- le matin, il y avait la corvée de pluches, toujours les
mêmes à s'en dispenser,
- le jeudi et le dimanche il y avait
des frites,
- le dimanche, il y avait un repas amélioré,
on se goinfrait comme des oies, la sieste était alors indispensable,
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le matin vers 10 h, nous avions droit à un casse croûte, j'appréciais
le pain avec beurre, sardine et oignon, bonjour l'haleine,
- en mer, j'appréciais
cette fontaine à eau fraîche située au milieu de la coursive
centrale,
- il nous arrivait, rentrant d'une sortie le soir, d'aller à
la cambuse, découper un morceau de viande et nous le cuire en cuisine directement
sur la plaque électrique,
- j'ai eu beaucoup de difficultés
au début de mon embarquement à m'adapter aux horaires des repas,
surtout entre le dîner de 17 h et le petit déjeuner du matin à
7 h, cela faisait un creux de 14 heures, le fait de dîner très tôt
permettait de sortir à terre sans être obligé de nous débrouiller
pour le repas et aussi d'aller nous baigner vers le Mourillon. |
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